Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
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Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
Pêché sur le web.
« Je ne suis pas un héritier.
Je n’ ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’ai gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo.
Je profite d’une aisance qui ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler – à 82 ans – dix heures par jour et 365 jours par an.
J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée.
J’ ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
J’ai financé des porte-avions qu’on ne m’a pas admis de visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a omis de me convier. Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables, voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles.
Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois.
Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
Or, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure ce que je recevais persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires mais aucune subvention.
Je n’ai touché d’autre argent public que la maigre solde d’un sous-officier durant mes quinze mois de service militaire.
Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une République qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler.
Je n’ai pas fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !
Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi PONS à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM-TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise.
A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre.
Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste. Je ne suis le protégé de personne sauf celui du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait qu’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’ Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la Constitution ne paraît pas s’ être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.
Quant à moi, j’aurais nourri des enfants, bâti des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie. »
Philippe Bouvard
« Je ne suis pas un héritier.
Je n’ ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’ai gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo.
Je profite d’une aisance qui ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler – à 82 ans – dix heures par jour et 365 jours par an.
J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée.
J’ ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
J’ai financé des porte-avions qu’on ne m’a pas admis de visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a omis de me convier. Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables, voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles.
Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois.
Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
Or, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure ce que je recevais persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires mais aucune subvention.
Je n’ai touché d’autre argent public que la maigre solde d’un sous-officier durant mes quinze mois de service militaire.
Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une République qui examine à la loupe les additions de restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler.
Je n’ai pas fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !
Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi PONS à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM-TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise.
A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre.
Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste. Je ne suis le protégé de personne sauf celui du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
J’ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait qu’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’ Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la Constitution ne paraît pas s’ être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.
Quant à moi, j’aurais nourri des enfants, bâti des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie. »
Philippe Bouvard
amb- Sacré gratteur!
- Messages : 120
Re: Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
joli texte!!! et bien vu! as tu le lien donnant sur cette lettre? j'ai la flemme de chercher!!
Admin- Admin
- Messages : 1586
Re: Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
Qand je mets juste un lien tu me demandes de mettre le texte !!!!
Ça va te prendre deux secondes : tape Philippe Bouvard lettre Hollande
Et tu auras plusieurs liens , dont ceux de l'opposition au gouvernement actuel.
Maintenant vrai ou faux, je n'en sais rien, mais si c'était faux je pense que le concerné se serait manifesté, car cette lettre circule dans beaucoup d'endroit sur le net, il me parait presque impossible qu'il n'en soit pas le responsable.
Voilà voilà bonne recherche.
Ça va te prendre deux secondes : tape Philippe Bouvard lettre Hollande
Et tu auras plusieurs liens , dont ceux de l'opposition au gouvernement actuel.
Maintenant vrai ou faux, je n'en sais rien, mais si c'était faux je pense que le concerné se serait manifesté, car cette lettre circule dans beaucoup d'endroit sur le net, il me parait presque impossible qu'il n'en soit pas le responsable.
Voilà voilà bonne recherche.
amb- Sacré gratteur!
- Messages : 120
Re: Lettre de Philippe Bouvard à François Hollande
non amb, je te demande d'agrémenter tes liens du début des textes afférants ,pour les rendre plus attractifs qu'un simple lien tout seul.
nuance!
par habitude je mets tjrs le lien du texte, c'est plus facile pour tout le monde.
voili, voilou...
nuance!
par habitude je mets tjrs le lien du texte, c'est plus facile pour tout le monde.
voili, voilou...
Admin- Admin
- Messages : 1586
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